Le queening, appelé aussi facesitting est une pratique favorisant le plaisir sexuel féminin ainsi que la stimulation clitoridienne. En effet, cette pratique a initialement été pensée pour permettre aux personnes à clitoris de se retrouver dans une position dominante et de penser (aussi) à leur propre plaisir. C’est donc la position sexuelle parfaite pour s’abandonner aux plaisirs du sexe oral. On vous en dit plus sur cette pratique permettant aux personnes à clitoris de s’emparer de leur couronne.
Assis.e sur la tête de son/ sa partenaire en véritable « queen », la personne dominante est maîtresse du moment et se laisse aller à un plaisir génico-buccal en pressant ses organes génitaux et/ou son anus contre la langue, les lèvres et le nez de son/sa partenaire.
D’où vient le queening ?
Le queening est un art très ancien qui donne toute sa place aux plaisirs féminins. En effet, s’asseoir sur sa moitié en faisant un va-et-vient pour stimuler son clitoris était une pratique répandue dans le temps.
Selon l’Urban Dictionary, dans les anciennes cultures chinoises, indiennes, japonaises, victoriennes, ou encore égyptiennes, le queening était déjà utilisé. C’était le moyen pour les femmes de la classe supérieure (dont les reines) de ressentir du plaisir. En effet, avec cette pratique elles ne risquaient pas de tomber enceintes. C’était généralement le travail des esclaves et des serviteurs de se soumettre aux désirs sexuels de leurs maîtresses.
Le facesitting de nos jours
Aujourd’hui, la pratique s’est répandue à travers les différentes classes sociales, continents et genres. La personne positionnée à califourchon peut être n’importe qui, quelle que soit son identité de genre ou son orientation sexuelle. On parle en effet de « queening » si elle s’identifie en tant que femme. Si elle s’identifie comme un homme, le mot « kinging » sera utilisé.
Une pratique BDSM ?
La plupart du temps, le queening est utilisé dans l’univers sadomasochiste et les relations dominant.es/soumis.es. En tant que pratique BDSM, le queening est la situation pendant laquelle la personne dominante est considérée comme reine. Celle-ci s’assoit sur la tête de son/sa soumis.e. Parfois, cela peut durer des heures.
Cette pratique demande une certaine dextérité et des bons muscles car il faut réussir à tenir en équilibre sans pour autant étouffer son/sa partenaire.
Le queening en pratique
Les deux partenaires peuvent essayer différentes variantes afin de trouver la posture qui convient le mieux. Si certains préfèrent s’accroupir en équilibre, d’autres ont moins de force et préfèrent s’asseoir sur leur partenaire. Pour éviter d’être écrasé, ce dernier peut positionner ses mains de façon à surélever un peu sa moitié.
Une fois les deux partenaires confortablement installés, il y a deux choix qui s’offrent à eux : laisser la personne en dessous s’occuper de sa moitié avec un anulingus ou un cunnilingus, ou alors cette dernière prend les commandes en jouant avec des mouvements de va-et-vient à son rythme.
Aujourd’hui, le queening n’est plus limité au milieu du BDSM. Ce gain de popularité est expliqué en partie par le désir de découvrir des pratiques sexuelles qui ne sont pas exclusivement centrées sur la pénétration et sur le pénis.
Pourquoi essayer le queening ?
On le sait, il est important de pimenter sa vie sexuelle en diversifiant les pratiques. De plus en plus de couples/partenaires s’essayent au queening afin de casser la routine tout simplement !
L’échange des rôles avec une pratique qui n’est plus centrée sur le plaisir masculin permet de prendre conscience de son plaisir. En effet, la personne au-dessus va pouvoir profiter pleinement de son désir. Pour son/sa partenaire c’est le moyen de ressentir une intense satisfaction sexuelle en procurant du plaisir à sa moitié.
Lâcher-prise total
Cette position peut toutefois s’avérer être intimidante pour beaucoup de personnes, et ce, pour de nombreuses raisons. Celles-ci peuvent être la proximité avec la zone anale, la peur de faire mal à son/sa partenaire ou les éventuelles odeurs intimes… Enfin, la peur de mal faire est aussi régulièrement présente. De nombreux facteurs peuvent rendre le passage à l’acte intimidant. C’est pour ces raisons que la pratique du queening demande un lâcher-prise absolu.
Lorsqu’il est pratiqué dans le respect de son/sa partenaire et donc consenti, le queening, comme toutes les autres pratiques sexuelles, permet alors de découvrir un nouveau pan de sa sexualité. Alors, avez-vous envie d’essayer ? Parlez-en à votre partenaire pour, pourquoi pas tenter cette pratique ensemble !
