Pour rappel l’orgasme est le point culminant du plaisir intense. Le sommet de l’excitation sexuelle provoquant un état de conscience modifiée dans tout le corps. Il se présente sous forme de contractions de l’utérus et du clitoris chez la femme. Pour l’homme il est incarné par l’éjaculation. Des contractions du périnée et de l’anus aussi pour chacun. Malheureusement tout le monde ne réussit pas à l’atteindre et c’est ce qu’on appelle l’anorgasmie. D’après une étude c’est 91% d’hommes et 76% de femmes qui l’ont eu au cours de lors dernier rapport. La difficulté est donc comme le prouvent ces chiffres, penchés du côté de la gent féminine.
L’anorgasmie – Trouble sexuel
Mais l’anorgasmie, qu’est-ce que c’est au juste ? Elle se définit comme l’incapacité d’atteindre l’orgasme au cours d’un rapport sexuel. Elle n’impacte en aucun cas la montée du désir et l’excitation mais au moment d’arrivée au but ultime un blocage l’empêche de se produire. L’anorgasmie fait partie des troubles de l’orgasme, appelé dysorgasmie pouvant être primaire (depuis toujours), ou secondaire (par période) et généralisée (dans toutes les situations), ou situationnelle (uniquement sous certains critères).
À noter que l’anorgasmie n’est pas présente lors de la masturbation. Elle touche en majorité les femmes, qui pour autant peuvent tout à fait atteindre l’orgasme uniquement à l’aide de leurs doigts ou tous autres accessoires de stimulation. La pénétration quant à elle ne déclenchera pas d’orgasme. C’est aussi comme ça qu’il est possible de caractériser le type de trouble.
Il faut savoir que pour remédier à ce genre de problème, il faut en être conscient. Même s’il est parfois tout près Mr. Orgasme ne vient pas et son absence peut engendrer des difficultés au sein d’un couple. Principalement la perte de confiance en soi, autant chez la personne concernée que son partenaire.
Il ne faut pas hésiter à en parler avec son médecin, son gynécologue ou bien encore mieux un sexologue.
Les causes
Lorsqu’elle est primaire, généralement elle peut être est liée à l’éducation où la sexualité et le plaisir étaient vus comment malsains. Un sujet vu comme très tabou dès le plus jeune âge.
Lorsqu’elle est ponctuelle elle est souvent liée à un choc émotionnel, une période de stress, un grand changement, des craintes…. Elle peut se présenter aussi lorsque l’orgasme aux yeux de la personne ou de son partenaire doit être obligatoire et de ce fait provoque un état anxiogène. Dans cette situation c’est donc avec une certaine pression que le rapport se passe et forcément, la personne ne peut s’abandonner totalement.
La sclérose en plaques, des maladies en rapport avec la moelle épinière, la prise de certains médicaments peuvent aussi engendrer l’anorgasmie.
Des solutions
Il faut en parler ! Une évaluation physique et psychologique peut-être mise en place. Elle permettra de trouver des solutions et remédier au problème avec des spécialistes.
Il est important aussi, de vérifier l’excitation sexuelle ainsi que la lubrification au préalable. Il est possible que ce soit à ce niveau-là que la difficulté à atteindre l’orgasme se présente. Un bon déroulement des rapports sexuels est primordial tout comme l’utilisation d’un lubrifiant. Un large choix est disponible sur le site de SexyAvenue. Le partenaire doit être informé de ces difficultés pour les comprendre et ne pas se vexer.
Pour que le traitement soit efficace il doit être bien évidemment adapté à l’élément déclencheur. C’est pour cela que certains tests doivent être pratiqués pour comprendre.
Il ne faut pas oublier que la masturbation est la clé pour arriver à l’orgasme. Que ce soit à l’aide de vos doigts ou bien avec des accessoires comme par exemple des stimulateurs clitoridiens, vibromasseurs…. Elle permet d’apprendre à connaître son corps et ses zones érogènes. Par la suite les partager avec son partenaire pour qu’il puisse savoir ce qui vous plaît vraiment. On vous propose également d’autres solutions pour faciliter l’arrivée de l’orgasme dans cet article.